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Comment prévenir les allergies de votre enfant naturellement ?

Le nombre des allergies a doublé en 15 ans et 30% des individus concernés ont moins de 15 ans. L’allergie peut se manifester sous différentes formes : eczéma (dermatite), asthme, rhinite allergique. Chez le nourrisson et le jeune enfant, les premières manifestations se situent au niveau de la peau. Elles sont le plus souvent la conséquence d’une allergie alimentaire. Les allergies de contact chez l’enfant surviennent en général plus tard vers l’âge de 2 ans. Puis, en grandissant, l’enfant est confronté aux allergènes de l’environnement et, très souvent, vers 3-4 ans, il développe des problèmes respiratoires : asthme ou rhinites allergiques. Quelles sont les raisons de cette augmentation particulièrement significative chez l’enfant ? Les observations ont montré l’impact des changements de notre mode de vie depuis 50 ans.

Alimentation et allergie : une relation fondamentale

1. La diversification alimentaire : les erreurs à éviter

  • Diversification trop précoce avant 6 mois

Seul le lait, et particulièrement le lait maternel, apporte tous les éléments indispensables au bon développement de l’enfant : minéraux, vitamines, oligo-éléments et acides gras essentiels naturels. Rappelons que tous ces nutriments ne sont pas naturels lorsqu’ils sont ajoutés dans les laits maternisés en poudre. Le lait maternel doit, si possible, être le seul aliment jusqu’à l’âge de 6 mois, car durant les premiers mois de la vie, le système digestif du nourrisson est adapté à une alimentation lactée. Jusqu’à l’âge de 6 mois, il ne possède pas les enzymes nécessaires à la digestion des sucres lents contenus dans les farines. La flore intestinale est en cours de diversification et ne permet pas de digérer les fibres.

  • Introduction des aliments allergisants chez les enfants à risque

Il existe, pour l’allergie, un facteur de risque génétique. Chez les enfants pour lesquels il y a des antécédents familiaux, il est conseillé d’attendre l’âge d’un an pour introduire les aliments connus pour être à l’origine d’allergies : œufs, poissons, céréales à gluten, etc. Il faut attendre 4 ans pour proposer des aliments contenant de l’arachide.

2. Importance de l’alimentation sur l’équilibre de la flore intestinale

Le tube digestif du fœtus est stérile, il ne contient aucune bactérie. La flore intestinale se constitue pendant l’accouchement, lors du contact avec les bactéries de la maman. Cette flore va se multiplier et se diversifier ensuite. La flore définitive sera effective vers l’âge de 3 ans.

La variété et la qualité des aliments introduits lors du sevrage vont avoir une incidence sur la composition et l’équilibre de la flore. Une alimentation diversifiée et biologique, riche en légumes et céréales et pauvre en sucre de synthèse et en sel, va permettre d’obtenir une flore équilibrée, garante d’une bonne santé tout au long de la vie. Si la flore est déséquilibrée, elle ne pourra pas faire correctement son travail de transformation des aliments. Des substances mal digérées peuvent alors traverser la paroi intestinale. Le système immunitaire réagit à ces intrus et déclenche une réaction de défense : c’est l’allergie alimentaire.

Un mauvais état de la paroi intestinale peut être à l’origine d’allergies et d’intolérances alimentaires. La chlorophylle présente dans Chlorophylle magnésienne peut aider à préserver la paroi intestinale, elle favorise la cicatrisation des microlésions et l’élimination des toxines responsables d’inflammation.

Très souvent, pour que l’enfant accepte plus facilement les aliments nouveaux, les industriels et les mamans ont tendance à privilégier le goût sucré. Cela risque non seulement de provoquer une accoutumance au sucre, mais l’excès de sucre perturbe le système immunitaire. Or l’allergie alimentaire est un dysfonctionnement du système immunitaire qui ne fait plus la différence entre un véritable agresseur et un aliment sans danger réel.

3. Impact du régime alimentaire de la maman durant la grossesse et l’allaitement

Durant la grossesse et l’allaitement, un régime alimentaire diversifié va permettre au fœtus, puis au nourrisson, d’avoir un premier contact avec les molécules contenues dans les aliments. Lors de la diversification, son organisme sera capable de reconnaître ces molécules et il ne déclenchera pas une réaction de défense inappropriée. Une alimentation variée et de qualité pour la maman joue un rôle protecteur. Les régimes alimentaires restrictifs peuvent favoriser le développement de phénomènes allergiques chez l’enfant.  

Mode de vie et allergie

Un univers aseptisé

L’exposition aux bactéries, favorisée par l’allaitement maternel, un mode de vie naturel sans chasse aux microbes excessive, favorise une tolérance aux allergènes de l’environnement. Comme pour l’alimentation, le système immunitaire se construit progressivement au fur et à mesure des contacts. Les enfants des « champs » sont moins sensibles au pollen, aux plumes et aux poussières que les enfants des « villes ».

Une atmosphère confinée

Dans un souci d’économie d’énergie, nous n’ouvrons plus les fenêtres or il est indispensable d’aérer les pièces régulièrement. Les appartements sont pour la plupart surchauffés, ce qui favorise le développement des acariens.

Nos amis les bêtes

La multiplication des animaux de compagnies en appartement s’accompagne d’une augmentation des sensibilités aux poils de chiens, de chats et de rongeurs.

Les facteurs environnementaux extérieurs

Multiplication des additifs alimentaires

La multiplication des préparations industrielles pour bébés est également une source d’allergie. Les nouvelles techniques de production, la transformation des produits et l’ajout de substances chimiques font que l’organisme ne reconnaît plus les éléments qui entrent dans la composition de nos aliments. Ils déclenchent une réaction plus ou moins rapide et plus ou moins violente du système immunitaire.

Allergènes atmosphériques

La pollution de l’air est également à l’origine des allergies respiratoires. Durant les « pics de pollution », les crises d’asthmes se multiplient. Les enfants, malheureusement, sont les premières victimes car leur petite taille augmente l’exposition aux gaz d’échappement des véhicules. Au cœur des villes, les espaces verts sont souvent plantés d’essences d’arbres dont les pollens sont allergisants.

Que pouvons-nous faire ?

Prévention des allergies

  • Privilégier l’allaitement maternel durant les 6 premiers mois afin de respecter le temps de développement et d’adaptation du nourrisson.
  • Pour les enfants à risque, retarder l’introduction des aliments à haut potentiel allergénique.
  • Privilégier, pour la maman comme pour l’enfant, une alimentation variée riche en légumes, fruits de saison et céréales biologiques.
  • Assurer un apport en Oméga 3 et Oméga 6 grâce aux huiles biologiques 1ère pression à froid bio. Les études ont montré que les omégas 3 permettent de moduler les états allergiques. Les Omégas 3 transformés dans l’organisme permettent la fabrication de molécules aux propriétés anti-inflammatoires et antiallergiques. Oméga 3 + riche en Oméga 3 100% végétal et bio, sous forme de poudre, peut être mélangé à des aliments. Sans goût particulier et non huileux, il est très bien toléré par les enfants.
  • Limiter les préparations industrielles : petits pots, laitages aromatisés, plats tout préparés.
  • Veiller à l’équilibre de la flore intestinale grâce à une alimentation équilibrée et en évitant l’emploi abusif d’antibiotiques.
  • Ne pas surprotéger l’enfant en le faisant vivre dans un milieu aseptisé, cela le fragilise.
  • Aérer les lieux de vie et les chambres afin d’éviter les atmosphères confinées propices au développement des allergies respiratoires liées aux acariens, poussières, moisissures et poils d’animaux.

Pour lutter contre les phénomènes allergiques

Nous avons signalé l’importance de la flore intestinale et de la paroi intestinale qui joue un rôle de filtre. Dès l’apparition des premiers symptômes, il faut absolument aider l’organisme à retrouver un équilibre, tant au niveau de la flore qu’au niveau de l’immunité, car le système immunitaire, stimulé de façon excessive par les réactions allergiques, s’épuise et ne pourra pas réagir convenablement en cas de véritable agression.

Les prébiotiques naturels que l’on retrouve dans Flore sont d’origine 100% végétale. Ce produit est l’allié de la flore digestive dans son ensemble et participe également à l’équilibre de la paroi intestinale dont la perméabilité peut être à l’origine des allergies et intolérances. Dans le cas de déficit en lactase, pensez à un apport en enzymes digestives naturelles.

L’allergie, et plus particulièrement l’asthme chez l’enfant, peut traduire une angoisse. On peut envisager un apport en Magnésium bio, végétal et 100% naturel pour réduire cette composante.

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