Comment soulager les bouffées de chaleur de la ménopause naturellement ?
La ménopause survient habituellement chez les femmes entre 45 et 55 ans. Elle correspond à l’absence de règles pendant au moins un an (et plus de 6 mois d’affilée), les ovaires ayant arrêté de produire les hormones féminines : les œstrogènes et la progestérone. C’est une étape incontournable dans la vie d’une femme qui s’accompagne souvent de désagréments.
Parmi les plus handicapants, les bouffées de chaleurs, dont la période est variable selon les personnes. Elle peut durer de quelques mois à quelques années (en moyenne de 3 à 5 ans). Elles surviennent de manière irrégulière, allant de quelques fois par semaine à plusieurs fois par jour. Elles sont brèves et durent rarement plus de quelques minutes ! Mais c’est suffisant pour être très gênant…
Les bouffées de chaleurs peuvent apparaître à la pré-ménopause (qui correspond à une période d’irrégularités du cycle menstruel à l’approche de la ménopause) et cessent souvent quelques années après le début de la ménopause. Pourtant, il y a 15 % des femmes qui sont handicapées par ce trouble pendant 30 ans ! Quels sont les symptômes, leurs origines et les solutions naturelles pour les soulager ?
Bouffées de chaleurs, les symptômes
Les signes cliniques ressentis varient d’une femme à une autre, mais dans la majorité des cas ils se traduisent par :
- Une transpiration soudaine et excessive au niveau du visage (front, joues, nez) et du reste du corps (thorax, jambes)
- Des réveils nocturnes (trempée de sueur, avec souvent des frissons dus aux draps mouillés)
- Des rougeurs au niveau des joues et du cou
- Une sensation de chaleur au niveau des mains et des pieds
- Des palpitations
L’origine des bouffées de chaleurs
La ménopause est ainsi marquée par un déséquilibre hormonal, avec la chute des deux hormones féminines. Dans un premier temps, les ovaires cessent de sécréter de la progestérone. Les cycles vont alors devenir irréguliers (plus longs, plus courts ou plus douloureux) jusqu’aux dernières règles. C’est la phase de la pré-ménopause.
Dans un second temps, les sécrétions d’œstrogènes diminuent. Cette chute est responsable des bouffées de chaleur (et également de la sécheresse vaginale). L’hypothalamus, région du cerveau qui contrôle la température corporelle, va considérer que le corps est en surchauffe et va ordonner au système nerveux central d’évacuer l’excès de chaleur supposée (alors que la température reste constante). C’est alors que vous sentez la bouffée de chaleur vous envahir, obligeant l’organisme à compenser en dégageant de la chaleur.
Il faut noter, qu’il n’y a pas que la ménopause qui entraîne des bouffées de chaleur. Un déséquilibre de la thyroïde (hyperthyroïdie) peut causer également cette manifestation, à vérifier par une prise de sang.
Les solutions naturelles aux bouffées de chaleur
Les traitements hormonaux substitutifs de la ménopause ne sont pas sans risques. Ils augmenteraient le risque de cancer du sein et de maladies cardiovasculaires. Heureusement des solutions naturelles existent pour soulager les bouffées de chaleur :
À intégrer dans votre alimentation
De nombreux aliments contiennent des composés similaires aux œstrogènes : les phyto-œstrogènes. Pour compenser, au moins en partie, la baisse de production de ces hormones par l’organisme, sont à privilégier dans votre assiette : l’avoine, le riz, les lentilles, les petits-pois, les brocolis, l’aubergine, le fenouil, le poivron, la tomate, les graines de lin (moulues), les graines de tournesol, les graines de sésame, l’ananas, la prune, la cerise, le soja (préférez le fermenté : miso, tempeh, natto, tamari, shoyu)…
Les personnes souffrant d’un cancer hormono-dépendant devraient limiter le soja par précaution.
Consommez du pollen frais (idéalement de châtaignier) ou de la gelée royale. Des études ont montré leur efficacité sur les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes de la ménopause. À l’inverse, évitez les produits laitiers et les plats épicés.
Buvez suffisamment
Bien s’hydrater est l’une des clés afin de diminuer les bouffées de chaleur. II est suggéré de boire 1,5 litres d’eau, voire 2 litres s’il fait très chaud. Pensez à avoir une bouteille d’eau fraîche avec vous. Il est conseillé de consommer des tisanes à la sauge. En revanche évitez les boissons chaudes (café, thé..) et l’alcool qui vont accentuer les bouffées.
Contrôlez vos émotions
Les bouffées de chaleurs sont amplifiées par le stress et l’anxiété. Il est important d’apprendre à bien les gérer, grâce au yoga, la sophrologie, des exercices de respiration ou de visualisation positive. Ayez recours également à certaines plantes relaxantes (valériane, passiflore, rhodiola, mélisse ou millepertuis si dépression légère…) et huiles essentielles (lavande vraie, mandarine, petit grain de bigarade, ylang-ylang…) quelques gouttes sur les poignets en olfaction.
Faites du sport pour combattre les bouffées de chaleur
L’exercice physique et la sudation réduiraient l’intensité des bouffées de chaleur, en favorisant l’amélioration des perturbations physiologiques (transpiration, vasodilatation cutanée et réduction du débit sanguin cérébral). Pratiquez la marche active, prenez les escaliers plutôt que l’ascenseur, promenez-vous, ou encore jardinez !
Les phytohormones
Les phytohormones sont des molécules issues de plantes, proches des hormones naturelles que nos ovaires fabriquent. Elles permettent d’équilibrer les désordres hormonaux sans avoir les effets secondaires des hormones de synthèse. L’organisme ne retiendra que ce dont il a besoin.
Les phytohormones aident à réguler les troubles de la ménopause, dont les bouffées de chaleur. On distingue :
- Les plantes riche en œstrogènes, les « phyto-œstrogènes » : la sauge officinalis, le houblon, le lin, l’avoine, le trèfle rouge, le fenouil, le soja, le framboisier, l’argousier, l’alfalfa,
- Les plantes riche en progestérone, les « phyto-progestérones » : l’alchémille, le gattilier, la salsepareille, l’achillée millefeuille, le yam.
Féminin Duo de Biophenix est composé de phytohormones reconnues pour réduire les bouffées de chaleurs et autres désagréments liés à la ménopause. À utiliser après analyses sanguines et avec l’appui d’un thérapeute.
Contre-indication : il est déconseillé pour les personnes ayant eu un cancer hormono-dépendant (sein, ovaires, utérus) de se complémenter en phyto-hormones.
