Comment optimiser la croissance de votre enfant naturellement ?
La surveillance de la croissance, de l’évolution du poids et de la taille de l’enfant durant toute l’enfance est très importante. Ce ne sont pas les chiffres à un moment donné qui sont significatifs mais la progression par rapport à une courbe de référence, car chaque enfant est différent. Si la courbe de l’enfant s’éloigne trop de la courbe de référence, que ce soit en excès ou en insuffisance, il est important de réagir rapidement. Les carences et les excès, durant cette période de croissance, peuvent être à l’origine de troubles qui se manifesteront à l’adolescence ou même à l’âge adulte : ostéoporose, diabète, problèmes nerveux, surpoids, puberté précoce. Ils peuvent également perturber sa scolarité et se traduire par de la fatigue, de l’agitation et un manque de concentration. C’est également durant l’enfance que se mettent en place les bonnes habitudes alimentaires. Il faut toujours garder à l’esprit qu’un enfant n’est pas un adulte en miniature, ses besoins sont spécifiques. Son alimentation et son rythme de vie doivent être adaptés.
Quels sont les éléments indispensables à une croissance harmonieuse
1. Croissance et Alimentation
Les besoins peuvent varier d’un enfant à l’autre et chez un même enfant en fonction de sa croissance ou de son activité physique. Les repas doivent apporter les éléments nécessaires à la croissance mais ils sont aussi et surtout une source d’énergie.
Des repas équilibrés
Un repas équilibré doit comporter des légumes et des fruits frais qui apportent les fibres, vitamines et minéraux, de la viande blanche ou du poisson (pour les protéines) et des féculents (pâtes complètes, riz complet, pomme de terre cuite à l’eau) qui sont des aliments à index glycémique faible, source d’énergie libérée progressivement dans l’organisme. Les fibres vont favoriser l’équilibre de la flore intestinale.
Le calcium est essentiel au développement harmonieux du capital osseux de l’enfant. De ce fait, il est primordial d’assurer un apport quotidien en calcium bio naturel. La Vitamine D est indispensable à l’assimilation du calcium. Notre Vitamine D3 favorise un apport de 2000 UI vitamine D3 végétale pour 3 gélules.
Une supplémentation en Vitamine C bio peut être nécessaire. Vitamine C est concentré en vitamine C 100% naturelle et bio, issue uniquement de fruits biologiques.
Le petit déjeuner apporte l’énergie nécessaire à l’activité de la matinée. Trop souvent, il consiste en des céréales instantanées qui contiennent jusqu’à 85% de sucre. L’argument marketing « enrichi en vitamines » est une tromperie car ces vitamines, issues de la chimie de synthèse, ne sont pas reconnues par l’organisme et peu, voire pas assimilées. Les viennoiseries sont trop riches en graisses saturées et additifs. Un bon petit déjeuner devrait se composer d’une tranche de pain complet avec un peu de beurre, d’une tranche de jambon ou de dinde, de céréales non raffinées, d’un œuf coque et d’un fruit. Le porridge de nos amis anglais constitue aussi une source d’énergie idéale. Tout cela est très loin de nos traditions. Du pain multicéréales bio avec un peu de beurre ou des céréales non sucrées sont une bonne alternative.
Le déjeuner, souvent pris en milieu scolaire et malgré les efforts entrepris pour améliorer la qualité des repas, reste pauvre en produits frais en raison du coût. Afin de répondre aux goûts des enfants et pour faciliter le repas, ils comportent beaucoup de produits mous issus de l’industrie, riches en additifs, et de fritures. Pour des raisons de budget, l’apport en protéines est souvent de mauvaise qualité (poisson pané, poulet industriel, bœuf haché sous toutes les formes). Pour le dessert, les produits lactés sucrés, enrichis en arômes artificiels, remplacent les fruits.
Le goûter est indispensable car les enfants ont le ventre vide depuis le déjeuner et ils ne peuvent pas attendre jusqu’au dîner. Aujourd’hui, les barres chocolatées, les biscuits, les chips et les viennoiseries industrielles remplacent la tranche de pain avec de la confiture ou un morceau de chocolat. Un bon goûter évite les grignotages et, après une pause, l’enfant va retrouver l’énergie pour faire ses devoirs ou jouer. Sans énergie, il va s’écrouler devant la télévision ou sa console de jeu en attendant le retour des parents.
Le dîner ne devrait pas être trop riche, ni trop tardif, car une digestion difficile va perturber le sommeil de l’enfant. S’il s’agit du repas principal, car il mange peu à la cantine, il doit comporter de la viande ou du poisson accompagné de pâtes ou de riz complet ou semi-complet avec un peu de légumes verts. L’été, il faut essayer de commencer le repas par un peu de crudités qui pourront remplacer les légumes cuits. L’apport en protéines animales (viande, poisson) est souvent trop important par rapport aux besoins chez l’enfant comme chez l’adulte.
Les boissons : le choix des boissons proposées à l’enfant est essentiel. Il faut privilégier l’eau, sans l’aromatiser de sirops (grenadine, fraise, etc.). Les jus de fruits ou de légumes frais apportent vitamines et minéraux. Les sodas apportent de grandes quantités de sucre. La consommation excessive de boissons sucrées peut être à l’origine d’un excès de poids mais également d’un retard de croissance. En effet, l’apport en sucre procure à l’enfant une impression de satiété. Il n’a plus faim et va refuser de prendre un repas correct.
Les graisses : il faut privilégier les huiles bio pressées à froid car elles sont riches en Oméga 3, 6, 9. Les omégas 3 se trouvent également dans les poissons gras tels que saumon et maquereaux. Ils jouent un rôle fondamental dans le développement cérébral. L’oméga 3 apporte des omégas 3 de qualité, favorise un sommeil paisible, nourrit le cerveau et aide à apaiser les angoisses.
2. Croissance et rythme de vie
Des repas à heures régulières
Lorsque les parents travaillent, s’il y a plusieurs enfants d’âges différents, organiser un repas du soir à heure fixe relève de l’exploit. Il faut jongler avec les heures de retour du travail, les activités extra scolaires… Difficile de proposer une cuisine familiale chaque jour de la semaine. Le four à micro-ondes et les plats préparés font désormais partie du quotidien. Et, de plus en plus souvent, chacun mange le plat de son choix à l’heure de son choix. Or, chez l’enfant, cette absence de repères peut favoriser des dérapages et une alimentation totalement déséquilibrée. Il est essentiel de prendre des repas à heures régulières. L’organisme de l’être humain possède sa propre horloge. Les organes responsables de la digestion sont prêts à travailler à l’heure du repas. Le repas ne doit pas avoir lieu après 20H.
Un environnement calme durant les repas
Le climat qui règne durant le repas va influencer le comportement alimentaire. Le repas est souvent le moment des mises au point entre les parents (tu n’as toujours pas payé cette facture), parents / enfants (ton bulletin est insuffisant) ou enfant / enfant (expression des rivalités). Le repas est associé au conflit. Les troubles de l’alimentation chez l’adolescent trouvent souvent leur origine dans l’enfance. Les repas ne doivent pas se prendre devant la télévision, surtout durant la petite enfance. Le repas doit être un moment d’échange.
Une activité physique régulière
Les apports alimentaires sont souvent très supérieurs en quantité aux besoins réels permettant d’assurer croissance et énergie. Le temps passé devant la télévision, la console de jeu ou l’ordinateur est important et ce depuis le plus jeune âge. Il est essentiel de trouver une activité sportive qui plaise à l’enfant, peu importe s’il choisit le hip hop. L’essentiel est qu’il bouge afin de brûler les calories en excès, de favoriser le bon développement du squelette et des muscles. Toute activité sportive régulière va améliorer le fonctionnement de tous les organes. Attention, toute activité sportive pratiquée de façon trop intensive perturbe le développement de l’enfant.
Un sommeil réparateur
Difficile, lorsque le coucher est tardif ou que le sommeil est perturbé, d’abandonner son lit douillet pour prendre un petit déjeuner. Le manque de sommeil, associé à l’absence de carburant avant de commencer la matinée, va engendrer un manque d’attention à l’école. La fatigue va s’accumuler au fil de la semaine et l’enfant va devenir plus sensible aux maladies. De récentes études montrent que, chez l’enfant comme chez l’adulte, le manque de sommeil influe sur la gestion du sucre et perturbe les processus qui équilibrent les impressions de faim et de satiété. Un enfant qui ne dort pas suffisamment sera plus enclin au grignotage surtout s’il ne prend pas de petit déjeuner. Le magnésium bio favorise un sommeil paisible indispensable au bon développement de l’enfant.
Les facteurs psychologiques
Chez l’enfant, un changement dans l’environnement familial, divorce, famille recomposée, entrée à l’école, déménagement, perte d’emploi des parents… crée un sentiment d’insécurité. Certains enfants compensent par la nourriture avec souvent une attirance particulière pour le sucré. D’autres vont adopter une position de refus de nourriture. Il faut être attentif à ces changements et réagir rapidement. L’appétit varie d’un enfant à l’autre et d’une période à l’autre. Il est influencé par l’environnement familial. La politique du « tu dois finir ton assiette » peut avoir des conséquences négatives. En effet, l’enfant va, pour satisfaire ses parents, continuer de manger alors que ses besoins sont satisfaits. Il apprend à ne plus écouter les signaux qui indiquent qu’il a assez mangé. Ce comportement de finir son assiette, le plat, se retrouve chez beaucoup de personnes en surpoids.
3. Carences ou excès : les complications possibles
- Complications physiques :
- Fatigue
- Diabète
- Problèmes articulaires, maux de dos
- Possibilité de puberté précoce
- Problèmes psychologiques :
- Difficultés scolaires
- Moqueries à l’école, à la piscine
- Discrimination sociale
- Perte de confiance, de l’estime de soi…